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l'essence de la mort

اسلاميات
l’essence de la mort

Episode de l’émission ‘Tareek Al-Hedaya’ : La Voie de la Guidance

Par Dr. Hedaya

L’essence de la mort et les versets de la mort dans le Coran

Nous commençons par résumer au début de cet épisode ce que nous avons relaté dans l’épisode précédent à propos de la compréhension erronée qu’ont beaucoup de gens qui disent qu’Adam est le successeur ou ‘khalife’ de Dieu sur Terre. Cette idée s’est, par erreur, répandue parmi les gens comme s’ils médisaient sur Dieu, Dieu nous en garde, qu’Il ait un successeur sur terre ou dans un quelconque autre endroit. La description de Dieu Tout Puissant est unique car s’il semble approprié que toute créature ait un successeur, il est hors de propos qu’Allah en ait un, qu’Il soit Exalté. Il est malheureux que nous ayons entendu une certaine personne déclarer, faisant référence à un verset au sein de la sourate (chapitre) de «Al-Baqara» (La Vache), que Dieu a dit cela. Nous lui rétorquons qu’il s’agit d’une erreur commune et qu’elle doit regarder de plus près le verset de ce même chapitre où Dieu Tout Puissant dit : «Je vais établir un vicaire sur la terre» Il n’a pas été précisé dans ce verset que le Très Haut ait dit ‘mon successeur’, mais uniquement un vicaire sur Terre. Cependant, quand cette personne mesura son erreur, elle pleura et demanda pardon à Dieu. Par conséquent, il nous faut considérer ce verset comme Dieu l’a voulu et si les Anges avaient pensé que Dieu allait élire un successeur, auraient-ils osé alors questionner si ce successeur mettrait le désordre sur terre et ferait couler le sang? De ce fait, la description du successeur est extrêmement importante et si certains disent qu’Adam (Paix sur lui) est le successeur de Dieu comme Al-Siddique (Abu Bakr) était celui du Prophète (S.P. sur lui), c’est comme s’ils comparaient Al-Siddique à Adam et le Prophète (S.P. sur lui) à Dieu Exalté soit-Il de tout ce qu’ils peuvent prétendre.

Le mot «vicaire» tel que nous l’avons défini dans l’épisode précédent signifierait soit un successeur à la tête d’une descendance, dont les uns succèdent aux autres, soit un héritier aux «Djinns» qui l’ont précédé et c’est pourquoi les Anges ont dit :«Vas-tu y désigner un qui y mettra le désordre» et il serait possible que les Anges aient pensé en leur for intérieur : «que Dieu Tout-puissant Crée ce qu’Il Voudra, nous serons toujours plus honorés chez Allah que cet Etre». C’est ainsi que Dieu leur a fait passer la vraie épreuve quand Il les a questionnés sur les noms qu’Il avait auparavant enseignés à Adam mais pas aux Anges : «Et Il apprit à Adam tous les noms (de toutes choses), puis Il les présenta aux Anges», ils n’ont pas su répondre et ont dit : «Gloire à Toi! Nous n’avons de savoir que ce que Tu nous a appris» et nous avons alors dit que leur réponse est considérée comme une repentance et une confirmation à la parole de Dieu : «En vérité, Je sais ce que vous ne savez pas!».

Puis vint la question sur la raison de la parole de Dieu : «Et Il apprit à Adam tous les noms (de toutes choses), puis Il les présenta». Pourquoi Allah a-Il dit ‘Les’ et non ‘Le’? Nous avons alors précisé que toute parole n’est pas nom et que les noms englobent toute la Parole, car les verbes, les pronoms et les noms sont noms (l’attribut du verbe est nom et le qualificatif du pronom est nom). Allah a voulu préciser la Parole dans toute son acuité et c’est ainsi qu’Il a tout enseigné à Adam comme il a été rapporté par Ibn Abbas. Et cet apprentissage donné a Adam (Bénédiction sur lui), il nous parvient à nous dans toute son intégrité comme Dieu l’a dit «a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas». Et ceux qui atteignent l’Espace et la Lune etc.… n’y sont parvenus que grâce à Dieu, et c’est la raison pour laquelle nous ne devons pas décrire les scientifiques comme étant des inventeurs mais appelons-les plus correctement des ‘découvreurs’. Prenons l’exemple de celui qui a su que le fer était malléable, il n’a rien inventé mais a seulement saisi ce fait et le fer est bien malléable avant que quiconque l’ait découvert. Tout revient à Dieu le Tout Puissant dans le verset : «Et Il apprit à Adam tous les noms».

Et au présentateur de l’émission de soulever alors l’interrogation que puisque les ‘Djinn’ sont des créatures de feu et peuplaient la terre bien avant Adam, quel serait le sens de «faire couler le sang» en ce qui les concerne? Il s’agit d’un sens figuré et certains scientifiques affirment qu’il y avait une présence humaine sur la terre bien avant Adam. Nous reviendrons cependant à ce point avec plus de détails lors de prochains épisodes de l’exégèse du Saint Coran en partant du coran même et de la vraie Sunna (nous précisons que le Dr. Hedaya ne fait référence qu’au Saint Coran et aux Hadith confirmés). 

Et nous nous interrogeons comment est née la descendance d’Adam et Eve. Après que le Seigneur a agencé les Cieux et la Terre, Il a alors crée Adam puis Eve et ensuite leur progéniture. Le mariage entre frères et sœurs n’est pas permis, mais au tout commencement de l’Humanité, il était toutefois autorisé afin que la Terre se peuple.

Eve a été enceinte vingt fois et a donné naissance à quarante enfants (et par le terme ‘enfant’, nous entendons mâle et femelle), portant dans chaque ventre un garçon et une fille. La sagesse divine de notre seigneur a été qu’un mâle né de la première grossesse doive épouser la femelle de la deuxième naissance et vice versa. Et c’est bien ce qui a été la cause du tourment d’Abel et de Caïn. Caïn a en effet voulu épouser sa sœur jumelle alors qu’Abel a tenu à respecter le précepte d’Adam, qui était le mariage alterné. Cela a été la raison du premier meurtre sur Terre. Ce mariage entre frères et sœurs a été une exception dans le but que commence le peuplement de l’univers, car la nature de l’homme sain refuse un tel acte. 

Les choses se sont ensuite stabilisées au temps de notre prophète Abraham (Paix sur lui) et se sont plus nettement clarifiées dans l’Islam, peuple après peuple jusqu’à l’époque du Prophète (S.P. sur lui), où les pratiques sont devenues intégralement définies. Car l’Islam est religion et croyance, et l’Islam est la religion de Dieu, Tout Suprême, depuis Adam jusqu’à notre noble prophète, que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur eux tous. Allah a voulu clore les croyances pour les habitants de la Terre et Il a alors nommé sa croyance par le nom de la religion absolue car la loi absolue chez Allah est l’Islam. Et l’Islam des prophètes avant Mohammed (S.P. sur lui) est uniquement une religion car le Judaïsme est une confession dont la religion est l’Islam et le Christianisme est une foi dont la religion est l’Islam. Moïse (Paix sur lui) est apparu et sa croyance était le Judaïsme, sa religion l’Islam et son Livre Saint était la Thora avec les miracles tels que connus au nombre de neuf dont le bâton, la main, les sauterelles, le sang et les grenouilles. Tandis que Jésus est un Messager dont la foi est le Christianisme, la religion est l’Islam, le Livre la Bible et ses miracles sont la résurrection des morts avec la volonté de Dieu, ainsi que la guérison de l’aveugle né et du lépreux avec la permission du Tout-Puissant. Quant à Mohammed (S.P. sur lui), l’Islam est aussi bien sa foi que sa religion, son Livre étant le Coran pendant que son miracle et son message est également le Coran. Par conséquent, l’Islam est foi et religion qui se révèle dans toute sa perfection en tant que foi et religion. Quant à ce qui l’a précédé, l’évidence est que la religion était l’Islam tandis que la croyance, le message, le Livre et la prophétie différaient. Allah le Tout Haut a envoyé 124 mille prophètes dont 115 messagers parmi eux cinq messagers doués de fermeté (‘Uly Al-Azm) à leur tête Mohammed (S.P. sur lui).

L’essence de la mort et les versets (preuves) de la mort dans le Coran :

Le Tout Haut A dit: «C’est Lui qui vous a créés d’argile; puis il vous a décrété un terme, et il y a un terme fixé auprès de Lui. Pourtant, vous doutez encore» {Al-Anam-Les Bestiaux (2)}. Ceci est le faîte même de l’épreuve, car si l’Homme sait qu’il mourra à une date déterminée, il jouera et s’amusera jusqu’à avant le rendez-vous de sa mort. Seulement alors il fera le bien et perfectionnera son culte religieux. Et si nous passons en revue le coran en suivant cet ordre miraculeux au travers duquel le Coran est compilé et basé sur le texte et l’action, nous serons alors certains que Dieu Tout Puissant a assemblé le Coran et l’a sauvegardé. Au début de la sourate de Al-Baqara (La vache), Allah Très Elevé dit : « (1). Alif, Lām, Mîm (2). C’est le Livre au sujet duquel il n’y a aucun doute, c’est un guide pour les pieux, (3). Qui croient à l’invisible et accomplissent la alāt et dépensent (dans l’obéissance à Allah), de ce que Nous leur avons attribué, (4). Ceux qui croient à ce qui t’a été descendu (révélé) et à ce qui a été descendu avant toi et qui croient fermement à la vie future.». Dans cette vie future, il y a cinq notions inconnues qu’Allah s’est arrogées et qu’Il ne révèle à aucune de ses créatures et ces inconnues ont été mentionnées à la fin de la sourate ‘Lukman’ : «La connaissance de l’Heure est auprès d’Allah; et c’est Lui qui fait tomber la pluie salvatrice; et Il sait ce qu’il y a dans les matrices. Et personne ne sait ce qu’il acquerra demain, et personne ne sait dans quelle terre il mourra. Certes, Allah est Omniscient et Parfaitement Connaisseur (34).». Et afin que se valide l’islam de tout musulman, celui-ci doit croire en ces cinq éléments invisibles et il s’agit bien de la vie future pointée dans la sourate de Al-Baqara (La vache).  

Nous avons discuté lors d’une conférence tenue en 1985 ou 1986 le sujet du ‘sonar’, un appareil qui montre le fœtus dans l’utérus de la mère. Et parce qu’il y a toujours des individus qui osent outrager l’Islam, l’un d’entre eux a dit que ce verset sur l’Invisible dont vous parlez est fausse et n’est plus exacte car nous pouvons, grâce à cet appareil, savoir ce qu’il y a dans l’utérus de la mère. Nous lui avons rétorqué: “vous n’avez pas bien saisi le sens de ce verset car Dieu le Très Haut a dit  «et Il sait ce qu’il y a dans les matrices» et n’a pas dit ‘qui’ et vous, avec cet appareil, vous connaissez uniquement qui est dans l’utérus. ‘Que’ dans ce cas est un pronom exprimant un sens vague et global et personne ne sait rien sur l’être qui est encore un fœtus, s’il sera malheureux ou heureux, riche ou pauvre, musulman ou impie (kafir). Donc, vous connaissez uniquement une fraction du ‘que’ avancé dans le verset et même si vous saviez, en tant que médecin, le sexe du bébé, vous ne sauriez pas plus car tout le reste que Allah -Gloire à Lui- sait, personne d’autre que Lui ne le sait, et ceci est bien une des absolues inconnues. Même la date n’est pas connue et pas seulement le lieu : «et personne ne sait dans quelle terre il mourra».

 Et si nous soutenons que Dieu Tout Seul connaît la vie future, alors il nous faut nous montrer vigilants devant toutes les preuves de la mort dans la parole du Très Haut : «L’agonie de la mort fait apparaître la vérité: «Voilà ce dont tu t’écartais » (19) Sourate Qāf. Et ce verset est le verset central sur la mort. Beaucoup a été dit sur ce verset ; l’étonnant est ce que nous entendons du Siddique quand il explique ce verset énonçant que l’agonie de la mort est venue avec la vérité et l’agonie de la vérité est arrivée avec la mort et que les deux s’égalent. Considérez que la mort est vraie car quelle qu’en soit l’expression, le sens est un. Et cette explication est celle d’un homme qui a compris l’essence de la mort et le verset suivant Voilà ce dont tu t’écartais en est la preuve. Mais qui est l’interlocuteur dans ce verset? Une fraction des interprétateurs a déclaré que l’interlocuteur était l’impie alors qu’un autre groupe a dit que c’était l’Homme, dans l’absolu. Et ce verset se produit chaque jour devant nos yeux ; se produit la mort et adviennent les cris et les larmes.

Quel est le sens de ‘la vérité’ et quelle est donc cette vérité que la mort amène? La vérité est tout ce que l’homme a rejeté, a manqué ou a renié ; c’est comme si la mort, quand elle survient, apporte avec elle au mourant la vérité, même si ce dernier est confortablement installé dans son incroyance. Il mesure alors qu’il était dans la fausseté et dit : «99. …Puis, lorsque la mort vient à l’un deux, il dit: «Mon Seigneur! Fais-moi revenir (sur terre),
100. Afin que je fasse du bien dans ce que je délaissais». Non, c’est simplement une parole qu’il dit. Derrière eux, cependant, il y a une barrière, jusqu’au jour où ils seront ressuscités» (Al Mu’minun Les Croyants). Mais pourquoi dit-il cela? Parce qu’à ce moment-là, il sut la vérité et souhaita revenir à la vie afin d’agir et ce verset montre que Dieu Tout Haut n’est injuste envers personne. La preuve en est que cet impie ou infidèle, quand il discerna la vérité au bord de la mort, dit : «afin que je fasse du bien» (en arabe, le verset contient un pronom exprimant le doute) et non ‘et je ferai du bien’ et cela est bien la preuve que s’il ressuscitait, il agirait de la même manière qu’avant, nonobstant la vérité qu’il a entraperçue. Tout cela éclaircit le fait que Dieu le Tout Miséricordieux n’est aucunement injuste et, qu’Il soit loué, n’opprime point ses créatures. Il s’agit d’une vérité absolue car si celui qui mourut revenait, il referait ce qu’il faisait auparavant, de la même manière. Car bien sûr, s’il voulait s’exhorter à faire le bien, il l’aurait bien fait au préalable et sans avoir eu besoin de tout cela. Allah le Très Haut lui répond : «Non, c’est simplement une parole qu’il dit. Derrière eux, cependant, il y a une barrière, jusqu’au jour où ils seront ressuscités» (Al Mu’minun Les Croyants 100). Et Allah ne lui répondit pas en s’adressant à lui mais en parlant de lui. Sujet clos : ‘Derrière eux, cependant, il y a une barrière, jusqu’au jour où ils seront ressuscités’. Les deux versets dans les chapitres ‘Qâf’ et ‘Al Mu’minun’ doivent être pris ensemble.

La mort, en vérité, est antinomique de la vie. Nous avons évoqué lors d’épisodes passés comment l’humanité avait commencé et nous avons pris l’exemple de la création d’Adam et avons dit que la ligne de la mort allait dans le sens contraire de celle de la vie. Car l’âme qui est la dernière à entrer dans le corps au cours de la phase de la vie, sera la première à quitter le corps au moment de la mort. C’est ainsi que l’âme entre dans l’ ‘argile sonnante comme la poterie‘ et se transforme en peau, en sang et en os, enfin en corps humain tel que nous le connaissons. Par contre, à l’instant de la mort, l’âme sort en premier puis le corps se dessèche et se solidifie (argile sonnante comme la poterie) avant de s’amollir et se transformer en vase émoulue au cas où il est abandonné sans être enterré, puis dépérit ; et quand il est enseveli, il se transforme alors en boue puis la boue se décompose en terre et eau. L’âme sort des pieds d’abord, puis remonte vers les genoux puis la poitrine et ensuite la gorge avant de s’éteindre. Un médecin qui se présente au chevet d’un mourant peut s’assurer qu’il mourra sûrement en le piquant avec une aiguille au niveau de ses pieds ; si ce dernier ne ressent rien, le médecin saura alors que l’âme a quitté les pieds et il le pique aux genoux etc.… jusqu’à ce qu’il sache si le mourrant va s’éteindre après peu ou après de nombreuses heures. On dit que quand l’âme pénétra dans la tête d’Adam, il éternua.

Dans le Saint Coran existent deux versets qui ont tranché définitivement cette situation à  l’usage des hommes. Il s’agit de la sourate de Al-Waqi’a (L’Evénement): «83. Lorsque le souffle de la vie remonte à la gorge (d’un moribond), 84. Et qu’à ce moment là vous regardez, 85. Et que Nous sommes plus proche de lui que vous [qui l’entourez] mais vous ne [le] voyez point. 86. Pourquoi donc, si vous croyez que vous n’avez pas de compte à rendre, 87. Ne la faites-vous pas revenir [cette âme], si vous êtes véridiques?» et de Al-Qiyāmah (La Résurrection): «26. Mais non! Quand [l’âme] en arrive aux clavicules 27. Et qu’on dit: «Qui est exorciseur?» 28. et qu’il [l’agonisant] est convaincu que c’est la séparation (la mort)».  

Et ces deux versets concluent à l’impuissance de l’homme dans la situation de la mort et dans le verset de la sourate de Al-Waqi’a ‘Lorsque le souffle de la vie remonte à la gorge’, ‘lorsque’ (lawla) appelle à l’exhortation, prêtant à l’exemple que lorsque l’âme monte, tôt ou tard vous seriez en train de regarder le mort mais sans discernement. Ceci prouve l’impuissance de l’homme que Dieu isole afin que l’homme se prépare à la mort quand il assiste au décès d’un de ses prochains. La vision à ce niveau est du discernement comme si vous voyiez et mais ne discernez pas avec votre discernement, et vous n’en saisissez point la morale. C’est pourquoi Dieu a voulu démontrer le discernement au travers de ce verset, et non pas la vision. Il est tout a fait possible qu’un aveugle soit parmi les personnes présentes au moment de la mort, mais il discerne et saisit la vérité de la chose, et cette chose, qui est la mort, est certaine et aura lieu sans aucun doute. Mais combien de personnes assistent aux funérailles de l’un des leurs mais en reviennent ayant oublié ce qui avait eu lieu. Ceci est bien le problème car le mort demeure seul avec ses actions alors que celui qui reste en vie doit, au retour des obsèques, se prêcher en se disant : «je remercie Dieu qui m’a sauvé en ce jour et m’a laissé en vie afin que je me repente et revienne à Dieu et corrige mes actions et que je me remémore les paroles d’Allah le Très Haut ‘il dit:Mon Seigneur! Fais-moi revenir (sur terre)’ et que celui qui meurt souhaite revenir afin de faire du bien.

 Nombre de psychanalystes disent à propos des personnes qui pleurent, quand ils assistent à une mort, qu’en réalité elles pleurent sur elles-mêmes au cas ou elles se trouveraient à la même place car il s’agit d’une chose bien sérieuse. De plus, si ces pleurs étaient réellement destinés au mort, comment expliquer que l’homme revienne des funérailles et puisse se marier, entre autres, et cela arrive très naturellement dans notre vie. Le musulman doit nécessairement connaître le devoir des vivants vis-à-vis des morts que le prophète (S.P. sur lui) nous a ordonné d’apprendre tels que, l’initier aux dernières prières, le laver, l’ensevelir, l’enterrer et enfin prier pour qu’il se montre assuré devant son questionnement par les anges. Nous soulèverons ce sujet lors du prochain épisode, avec la volonté de Dieu.

La mort est une créature qui guette tout vivant et nous avons dit que l’esprit est l’union de l’âme et du corps et qu’il sort à l’heure de la mort alors que l’âme sort à l’heure du décès. Et nous évoquerons dans l’épisode de la mort comment l’ange de la mort saisit l’âme et la différence entre l’âme du croyant et celle du non croyant et cela au travers du hadith correct qui a été invoqué à ce propos. Dans la sourate de Al-Waqi’a, Allah le Tout Puissant dit : «86. Pourquoi donc, si vous croyez que vous n’avez pas de compte à rendre, 87. Ne la faites-vous pas revenir [cette âme], si vous êtes véridiques?», si vous n’étiez pas soumis à Dieu Tout Haut, vous l’auriez recouvrée si vous étiez sincères, mais qui peut faire revenir cette âme et vers où pourraient-ils le faire? Vers le corps? Cela est impossible car ce serait semblable au processus de Création. Non plus pourraient-ils la faire revenir au corps du décédé alors qu’elle est encore dans sa gorge. Par conséquent, tant que vous n’en êtes pas capables, soumissez-vous et devenez musulmans car c’est le but suprême de Dieu, qui a pouvoir sur tout, dans l’accomplissement des versets de la mort dans le Coran.

 Tout fils de femme, même si sa quiétude dure …… il demeure, sur une machine raide, porté

Si aujourd’hui tu accompagnes, au cimetière, des obsèques       ….sache, qu’après, tu seras, toi, le porté

En ce qui concerne le verset dans la sourate de Al-Qiyāmah, l’avis des explicateurs a varié à son propos car certains d’eux ont exprimé ‘et ils ont dit: «Qui est exorciseur’ alors que d’autres l’ont formulé ‘et on a dit: «Qui est exorciseur’. Les linguistes répliquent que tant qu’il n’a pas été énoncé ‘elle’ a dit ou ‘il a dit et que le verbe a été précisé mais le sujet n’a pas été nommé, le sens en devient ‘qui’, soient les parents du mourant qui conjurent le mal et la souffrance par des prières (ruqia) ou le guérissent. Et il est connu chez les Arabes que la ‘ruqia’ guérit et fait disparaître la maladie. Par conséquent, le sens serait : «qui guérirait ce mourant ?». Le terme ‘mourant’ se dit de celui qui va finir par décéder et aussi de l’autre auquel la mort se présente – «En vérité tu mourras et ils mourront eux aussi (Azzumar – Les Groupes)» – discours adressé au prophète (S.P. sur lui) alors qu’il était encore en vie. Le mort, quant à lui, est l’homme décédé et enterré.

Quand nous lisons dans la même sourate d’Al-Qiyāmah, les versets suivants : «26. Mais non! Quand [l’âme] en arrive aux clavicules 27. et qu’on dit: «Qui est exorciseur?» 28. et qu’il [l’agonisant] est convaincu que c’est la séparation (la mort)», l’expression ‘convaincu’’ ici est du domaine de la certitude étant donné que les étapes de la faculté de l’entendement chez l’homme sont de quatre :

1.      La certitude est le discernement de l’évidence, c’est-à-dire que la certitude est incontestablement la vérité de la substance d’un sujet, ce qui n’est pas chose réalisable par l’être humain mais appartient exclusivement à Dieu Tout Puissant. Quoique l’être humain sache autant d’un sujet, il ne peut pas réussir à le maîtriser au complet. Car si je maîtrisais une question à cent pour cent, j’aurais alors atteint la certitude ou l’évidence, et cette certitude, dans l’absolu, n’est rien d’autre que la mort qui est la seule vérité certifiée, preuve à l’appui étant la parole de Dieu Tout Haut : «et adore ton Seigneur jusqu’à ce que te vienne la certitude (la mort)» (Al-Hijar 99). Comme nous venons de l’énoncer, il est tout à fait impossible, même si nous croyons le contraire, de maîtriser au complet un sujet car ceci est du fait d’Allah, Souverain des mondes, Qui possède la certitude absolue comme Il le dit à son messager (S.P. sur lui) dans le verset : «N’as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi avec les Aad? Al-Fajr – L’Aube 6). ‘N’as-tu pas vu’ ici signifie que Dieu Tout Haut va relater à son prophète (S.P. sur lui) ces choses qui se sont passées, tel l’exposé de Celui qui a vu, ou dirons-nous mieux le récit de Dieu l’Observateur Suprême dont le savoir cerne toute chose comme si Mohammad y était présent.

2.      Le doute qui est l’étape où les deux s’égalent : car quand ma connaissance et mon ignorance sur un certain sujet se pondèrent, on appelle alors cet état le doute. Si je sais ce sujet à cinquante pour cent mais en ignore l’autre 50, je serai alors dans le doute.

3.      L’étape de l’illusion qui représente la phase de compréhension du côté plutôt improbable, quand mon ignorance d’une question est d’un pourcentage de 60 a 70% tandis que mon savoir de cette même question atteint les 30 ou 40%. En conséquence, le pourcentage de l’ignorance dépassant celui de la connaissance me fait dire que j’ai des illusions sur cette question.

4.      L’étape de la supposition qui représente la phase de compréhension du côté plutôt probable quand ma connaissance d’un domaine est d’une proportion de 60 a 70% tandis que mes lacunes dans ce même domaine atteint les 30 ou 40%. En conséquence, la proportion de la connaissance dépassant celle des lacunes me fait dire que je fais des suppositions sur ce sujet et c’est exactement la description que fait le Coran de l’ensemble de la science humaine comme Allah Très Haut a dit : ‘et qu’il [l’agonisant] est convaincu que c’est la séparation (la mort)’ qui n’affirme pas qu’il savait que c’était la séparation car Dieu utilise le plus proche degré à la certitude qui est la supposition. De même trouvons-nous le même sens dans la sourate de Al-Hāqqa (Celle qui montre la vérité): «19. Quant à celui à qui on aura remis le Livre en sa main droite, il dira: «Tenez! lisez mon livre. 20. J’étais sûr d’y trouver mon compte» car celui qui est certain qu’il prendra son livre de sa main droite ne dira pas qu’il savait qu’il allait y trouver son compte, surtout par respect à l’égard du Très Savant Qui connaît Seul l’invisible. Il exprime alors le plus proche degré à la certitude qui est la supposition. La même approche Dieu l’a appliquée à la mort (Qui est exorciseur) ; qui  des personnes entourant le mort peut l’exorciser? Personne ne le peut car un tel exploit requiert le retour de l’âme au corps, ce qui est impossible! , ce qui explique le ‘’et qu’il est convaincu que c’est la séparation (la mort)’’ car, qu’il quitte la vie ou que l’âme quitte le corps, dans les deux cas, il mourra. ‘Qui est exorciseur’ pourrait aussi être la parole de l’ange de la mort demandant lequel exorciserait cette âme vers son Créateur qui sera accueillie par les anges de la miséricorde s’il s’agit d’une âme croyante ou autrement reçue par les anges du supplice si elle était incroyante. Au passage de tout ciel où les anges du tourment la porteront avec son odeur exécrable, se demandera l’ensemble des anges qui était le possesseur d’une telle âme odieuse et lui donnera des noms pires que ce qu’on la nommait sur terre.

Et précisément parce que nous sommes incapables de faire revenir l’âme au corps du décédé que nous devons revenir à Allah le Très Haut à l’exemple de beaucoup dont nous avons appris la repentance à Dieu le Tout Puissant après qu’ils aient assisté au décès de l’un d’entre eux. Ils ont, avec pertinence, imaginé qu’ils marchaient vers la même situation grave dont personne ne peut venir à bout. C’est pourquoi les mots de celui qui se retrouve dans son tombeau à l’adresse des anges du jugement proviennent indubitablement de la véracité de la parole de Dieu Très Haut dans les premiers versets de la sourate d’Al-Baqara : «Ceux qui croient à ce qui t’a été descendu (révélé) et à ce qui a été descendu avant toi et qui croient fermement à la vie future», il acquiert alors la certitude de l’Autre Vie commençant par la mort ‘Ceux-là sont sur le bon chemin de leur Seigneur, et ce sont eux qui réussissent (dans cette vie et dans la vie future)’ car celui qui acquiert cette assurance de la Vie Future puis de la mort et du jugement final doit y œuvrer, comme Dieu l’a dit dans la sourate de Al-Isra’ (Le Voyage nocturne): «19. Et ceux qui recherchent l’au-delà et fournissent les efforts qui y mènent, tout en étant croyants… alors l’effort de ceux-là sera reconnu».

La certitude est nommée ‘mort’ (L’agonie de la mort fait apparaître la vérité Qâf 19) et la vérité absolue est antithétique au mensonge et quand L’agonie de la mort fait apparaître la vérité, celui qui vit dans le mensonge saisit pertinemment la vérité quand il la voit car elle représente le contraire de tout ce qu’il était et faisait. On ne connaît pas le goût du salé si on n’a pas goûté au préalable au sucré et l’antithèse fait apparaître son contraire bon. Nous nous devons donc de vivre pleinement ce moment où Allah le Très Haut nous y rend complexes à nos propres yeux. Car l’heure de la mort est un moment tranchant et je prie Allah Tout Puissant que nous vivions tous ces moments en sachant qu’avec la sortie de l’âme du corps débute une nouvelle vie propre aux morts que Dieu a appelée ‘la barrière‘ tel dans le verset : «Derrière eux, cependant, il y a une barrière, jusqu’au jour où ils seront ressuscités» et qui est la limite entre le monde des vivants et le monde des morts.

 Les questions des téléspectateurs au cours de l’émission :

Question : un des téléspectateurs a voulu savoir si le décès de son père, survenu il y a un an et demi le 12 ramadan au bout d’une longue lutte contre le cancer qui avait duré deux ans, pouvait être considéré comme une expiation de ses péchés?

La réponse est oui, avec la volonté de Dieu, nous demandons à Allah le Miséricordieux de lui accorder sa miséricorde, car le prophète (S.P. sur lui) avait assuré que ‘même l’épine qui le pique’ serait une pénitence des péchés et une élévation dans l’échelle des hommes. Et celui qui meurt est relégué à ses actions mais nous relevons de cette profonde question un exemple et une leçon pour nous tous et nous voyons à quel point ce fils souffre et s’inquiète pour son père et désire que son cœur se rassure sur le destin de ce père que nous espérons être bon, avec la volonté de Dieu. La leçon que nous apprenons de cette question est que, en dépit de notre certitude que la mort viendra incessamment, il y en a toujours parmi nous à qui ce sens échappe ; puis soudain la mort les surprend et ils disent alors, tel qu’il est inscrit dans le Saint Coran : «Puis, lorsque la mort vient à l’un deux, il dit: «Mon Seigneur! Fais-moi revenir (sur terre)» car quand la mort survient, l’heure n’en sera ni avancée ni retardée. Et à cela se rapporte l’exemple que nous avons évoqué dans l’épisode précèdent quand l’ange de la mort est apparu au prophète Moïse (Paix sur lui). La conclusion est que nous devons faire le bien en toute chose, à ce qui touche aussi bien nos pratiques religieuses (notre culte) que nos relations et nos échanges avec les autres afin que nous soyons fin prêts au moment où la mort survient car la mort nous atteindra où que nous soyons : «Où que vous soyez, la mort vous atteindra, fussiez-vous dans des tours imprenables» An-Nissa’ (les Femmes 78).

 Question : Allah le Très Haut a promis aux bons croyants des ‘houris’ dans les paradis de félicité. Y aura-t-il aussi des houris pour les croyantes?

Réponse : il s’agit d’une autre erreur commune car qui a dit que les houris étaient destinées aux hommes? Nous ne pouvons pas dire pouvoir définir le sexe des houris car le Coran ne l’a pas fait et ils ne sont pas de sexe féminin même que le Saint Coran a écarté que les anges soient de sexe féminin et ne considère pas que les houris le soient non plus et nous prouverons un tel fait lors des prochaines émissions où nous parlerons du paradis et de ce qu’il contient.

Question : Une des téléspectatrices a invoqué qu’elle et d’autres personnes ignoraient dans le passe qu’il était interdit de déchirer ses vêtements et de se lamenter mais qu’elles l’avaient fait et demande ce que serait la sentence sur cet acte et si cela faisait souffrir les morts?

Réponse : je ne veux ni critiquer ni blâmer qui que ce soit car la miséricorde de Dieu le Tout Haut englobe tout : ‘Lorsque Allah eut terminé l’œuvre de la Création, Il écrivit sur son Livre, qui se trouve par-devers Lui, au-dessus du Trône: “Certes, Ma miséricorde l’emporte sur Ma colèremais il n’est pas bienséant pour le musulman de mécontenter le Dieu des Mondes. Et comme nous l’a appris le prophète (S.P. sur lui), la patience doit être au moment du premier choc, tel que rapporté dans l’histoire de la femme qui se flagellait le visage quand le prophète (S.P. sur lui) lui demanda de montrer de la patience mais elle lui rétorqua de la laisser en paix car elle ne l’avait pas reconnu. Le prophète la quitta mais quand elle sut qu’il était le messager de Dieu, elle se présenta devant lui et lui demanda pardon mais le prophète lui dit que “La (vraie) résignation consiste à supporter le premier choc d’une affliction”. Car la mort est une adversité pour tous excepté le mort : «2. Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre» (Al-Mulk La Royauté) alors que la vie est épreuve pour tous et la mort l’est pour les vivants et non pour le mort. Partant de là, je prie Dieu Tout Puissant pour qu’Il nous conforte tous dans le bien car bien des musulmans ont perdu un être très cher mais leur foi en Dieu leur fait dire : nous en remercions Allah, certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons.

Et comme nous l’avions exposé avant, les psychanalystes ont soutenu que l’homme pleure sur lui-même quand quelqu’un décède, et les pleurs doivent être sans bruit ou gémissements tel que nous l’a instruit le prophète (S.P. sur lui) que ‘Les yeux versent des larmes, le coeur est gros‘ (rapporté par Al-Bukhâri) montrant que le chagrin est dans le cœur. Et nous disons à cette chère sœur : que Dieu vous pardonne ce que vous avez commis dans le passé et vous devez vous repentir et notez que la repentance est pénitence et quête du pardon car le vrai musulman éprouve le plus grand accablement qui le fait parfois mourir de chagrin sur la perte de son père, de sa mère ou de son fils. Nous devons nous soumettre à Dieu le Très Haut et c’est précisément pourquoi le prophète (S.P. sur lui) a choisi cette description de cœur ‘le cœur est gros qui est le niveau le plus élevé de la soumission à Dieu Tout Puissant.

Et en ce qui concerne la question si le décédé ressent ce que nous disons, nous disons que ‘personne ne portera le fardeau (responsabilité) d’autrui’ mais il faut seulement expier ses fautes car se qui se déroule pendants les funérailles appelle à la repentance et au renouvellement de sa foi vu qu’il y a bien des gens qui, dans ces moments-là, apostasient Allah, qu’Il nous en préserve. Et il est erroné de dire que le mort souffre du fait des pleurs des autres car qu’est le crime d’un homme bon qui décède si l’un de ceux qui assistent à ses funérailles s’y comporte mal.

Question : Que pensez-vous de celui qui achète son linceul et le mouille d’eau de zamzam?

Réponse : un tel acte n’a aucun fondement et il existe une grande disparité d’opinions parmi les hommes de religion à son propos. La certitude dans la mort est seule vraie et est un devoir alors que le reste n’a aucune base et ne rapporte rien de plus

Question : Le mort cliniquement est-il considéré comme étant décédé?

Tant qu’il demeure dans l’hôpital, il est vivant mais est-ce que les machines qui le maintiennent en vie peuvent ramener un mort à la vie? La réponse est non, bien évidemment. Par conséquent, il demeure en vie tant que qu’il reste connecté à ces machines au sein de l’hôpital. 

Question : La sorcellerie est-elle réalité ou fiction?

Nous allons avoir l’occasion lors de nos prochaines émissions de parler de son acception dans le Coran et la Sunna. Mais qui croit qu’un sorcier puisse faire ceci ou cela en dehors de la volonté de Dieu a abjuré Allah (mais oui qui porte une telle croyance en la sorcellerie entre dans l’apostasie). Le fait est que la sorcellerie existe. Mais peut-elle m’entraver de me marier, par exemple, ou me pousser à répudier ma femme? Qui pense cela renie Dieu et le sorcier lui-même est le plus souvent le plus misérable des créatures de Dieu car s’il avait réellement des pouvoirs sur nous, pauvres mortels, alors pourquoi ne les utilise-t-il pas pour s’améliorer et s’en servir lui-même? “Dîtes «Rien ne nous atteindra, en dehors de ce qu’Allah a prescrit pour nous»” (At-Tawba ‘Le Repentir’) et le sorcier ne traite qu’avec les stupides et les dupes et tant qu’il y a des gens dupes, les escrocs se porteront bien. Dois-je défaire par la sorcellerie un acte de sorcellerie qui m’a touché? Ceci est une interrogation qui nécessite une longue explication mais gardons notre foi en Allah et il existe des versets pour la ruqia. Ce qui se passe ces jours-ci est mensonges, aberrance et billevesées. 

Question : Est-ce qu’avant la création d’Adam, le nom du prophète (S.P. sur lui) était écrit sur le siège du trône? Cette allégation n’a nul fondement ni dans el Coran ni dans la Sunna.

 Question : Qu’est ce qui a été créé le premier, les cieux ou la terre? Les cieux ont été évoqués dans le Coran avant la terre et nous clarifierons ce sujet lors des prochains épisodes en s’aidant des versets du Coran.

Question : Quand les anges ont-ils été créés? Il y a une description dans le Coran qu’ils l’ont été avant Adam.

 Question : Il y a certaines requêtes de la part de téléspectateurs qui souhaitent qu’on consacre des épisodes au sujet du ‘paradis’. Nous prendrons cette requête en considération juste après les épisodes dédiés à la mort et au jugement qui seront suivis de ‘félicité ou supplice’. Et nous parlerons alors du paradis dans le Coran et la Sunna authentique.

Question : Que signifie le monde du ‘thar‘? Dieu Très Haut a dit : «Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d’Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes: «Ne suis-Je pas votre Seigneur?» (Al-Arāf 172). Il a saisi la descendance (Dhoriya) et les a fait attester à eux-mêmes que Dieu était Un et Unique ; avant même qu’existe l’homme sur terre, le monothéisme et l’unicité de l’existence d’Allah ont allégués à Dieu Tout Puissant (se renvoyer à l’épisode précèdent).

 Question : Comment différencier entre les disciples du diable et ceux de ‘l’âme très incitatrice au mal’?

Si l’obsession tentante incite au péché et à la désobéissance, elle vient de l’âme sinon, elle vient du diable (tels que vole, tue, ne prie pas…).

Question : L’homme est-il gouverné ou bien libre de ses choix?

L’homme est dirigé en certaines choses et laissé à son propre arbitre en d’autres tels que le culte et la foi, exemple en est donné dans les verstes : «Nulle contrainte en religion!» (Al-Baqara 256) et «Quiconque le veut, qu’il croie, quiconque le veut qu’il mécroie»  (Al-Kahf ‘La Caverne’ 29).

 Question : Le diable est les dJinns sont-ils des créatures identiques? Il s’agit de types différents. Il existe le démon, les Djinns et satan. Satan est le Djinn futé et fort, le plus agile : “Un djinn redoutable dit: «Je te l’apporterai avant que tu ne te lèves de ta place: pour cela, je suis fort et digne de confiance» “. Et dans la représentation générale, “{car} la ruse du Diable est, certes, faible”.

Question : Est-ce que la prière conjure l’adversité? Les prières lèvent l’épreuve mais avec proportion et si cette adversité est repoussée, alors c’est parce que c’était la volonté de Dieu et sa sentence, et aucune prière n’y pourrait rien. Cela nécessite chez le musulman la certitude et la foi et il doit avoir pour devise que ce que Dieu a décrété ne changera point et chez lui cette question doit être définitivement tranchée.

Question : Allah le Très Haut a crée Satan de feu afin qu’il soit une épreuve pour l’homme, alors pourquoi devrait-il entrer en enfer s’il ne fait qu’accomplir sa fonction? Il ne sert à rien de demander à Dieu quelles raisons Il avait de créer les anges, les Djinns et les humains, c’est quelque chose de déconseillé. Nous nous contentons de rappeler la paroles de Dieu Tout Puissant : «Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent». 

Question : Quelle est la différence entre la tombe et le tombeau (ou sépulture)? La tombe est quand vous posez le cadavre sur terre ou quand l’être a été enseveli dans un avion ou autre qui a sombré en pleine mer et son corps n’est pas retrouvé. Sa tombe se trouve alors à l’endroit où il est englouti. Quant au tombeau, il est là où on creuse la terre et on enterre le mort puis on le couvre de terre et rien ne transparaît à la surface de la terre au dessus de lui.

Question : Est-ce le Paradis éternel qu’Adam a habité? Non, le paradis où Adam a vécu était un jardin d’Eden sur Terre. Les gens ont cru comprendre qu’il se situait dans les cieux en lisant le verset ‘descendez’ mais ce que révèle le Saint Coran sur ce terme n’est pas une preuve de descente mais une descente d’un grade ainsi que le Coran s’est adressé aux juifs dans ‘Descendez donc à n’importe quelle ville’ (Al-Baqara 61). Quant au paradis d’Adam, c’est une tentation et la première indication donnée à propos d’Adam a été dans la parole de Dieu Très Haut : «Je vais établir un vicaire sur la terre».

 Question : Il est dit que pendant le mois de Ramadan, les portes du paradis s’ouvrent et celles de l’enfer se ferment. Cela veut-il dire que qui mourra pendant ce mois sacré entrera au paradis? Qui dit que les portes de l’enfer se ferment se trompe.

Episode diffusé le14 Mars 2004